Les africains sont leur propre loup et ils se dévorent entre eux
Des africains qui volent les idées d’entrepreneuriat de leur frère, oui, il y en a pleins.
Des africains qui font le détestons ensemble, oui, c’est monnaie courante.
Des africains qui sabotent et éteignent les rêves de leur frère, c’est assez fréquent.
Les dirigeants ont beau lutté pour améliorer le climat des affaires, ils sont loin de résoudre le problème à la base.
Voici pour vous 5 mentalités récurrentes de personnes qui freinent l’émancipation de nos marques africaines
1- Le parfait-copieur
Combien d’entrepreneurs se sont vus détourner leur idée, leur concept, voire leur marque dans toute son essence.
Certes, il est parfois difficile de savoir qui est la mère et qui est l’enfant de telle ou telle marque ou d’une création. C’est en effet une situation qui existe dans bien de domaines et dans plusieurs secteurs d’activités. Le phénomène est bien là. Et il n’est pas à négliger.
2- Les Tueurs de rêves
Nous le connaissons tous, il est toujours dans un coin de notre répertoire.
Il est présent à nos côtés, il se fait toujours le bon ami qui n’a pas sa langue dans sa poche ; toujours prêt à donner son avis sur tout et rien.
Mais, lorsque vous lui présentez votre entreprise, sa première réponse est le fameux « hum » qui soulève vos organes.
S’ensuit un « ah ». À toutes vos interrogations, il répond par des interjections.
Et quand enfin, il prend la parole, c’est pour vomir tout votre projet.
Qu’a-t-il de mal ? Il est incapable de le dire, ce qui est sûr, il est mauvais.
Que faut-il changer ? Il ne saurait le dire, mais pour lui, il faut changer.
Vas-tu réussir, selon lui, pas vraiment !
La Jalousie est fortement présente dans la mentalité de l’Africain. Si je paye son produit ou je fais la promotion de son produit, je contribuerai qu’à sa réussite. Que vais-je y gagner ? Alors au lieu de promouvoir le produit de l’autre, on se contente de critiquer dans l’intention de salir l’image du produit et de son concepteur.
C’est ainsi, que beaucoup ont abandonné leurs rêves faute de bonnes personnes autour d’elles pour les élever.
3- Le crabe
« En me lançant dans la création de ma marque SONAFA, j’avoue que je ne savais pas le gouffre financier dans lequel je plongeais. Toutes mes économies y sont passées, mais plus que tout, je voulais voir mes créations portées. Lorsqu’elles furent enfin prêtes, je montrai mes créations à une proche qui n’hésita pas à me répondre que j’avais les yeux plus gros que le ventre et que je devais donc revoir mes prix à la baisse si je désirais vendre un jour »
Nous sommes ici face à la mentalité du crabe , qui se dit d’une personne qui ne veut pas permettre à son prochain d’aller de l’avant . Dans notre vie , nous sommes tous confrontés au crabe, que ce soit la tante qui veut vous empêcher de faire un voyage, que l’ami qui vous déconseille tel business , parce qu’il pourrait vous permettre d’améliorer votre situation.
4- L’Opposant
Quoi qu’on dise, qu’on fasse, vous pouvez faire porter à Beyoncé du made in Côte d’Ivoire comme dans son clip « Spirit » de la bande originale du film « Le Roi Lion » où la superstar américaine ornait fièrement une création de La Falaise Dion appelée « Lagbaja » , pour lui le made in africa ne sera jamais à la hauteur des produits étrangers.
Alors, il n’en achète jamais, critique , compare chaque innovation faite dans le domaine et n’hésite jamais à déclamer haut et fort la suprématie des blancs.
Il fait publicité aux autres comme si on le payait.
Mais grand frère qui es-tu ?
Ne serait-il pas mieux pour toi de partir vers ton peuple de cœur ?
5- Le pro Afrique
Pour ceux-ci, les produits doivent être à 1000 % africain. Ce n’est pas mauvais en soi. Mais selon eux, quand un produit fait par un africain ne reflète pas l’Afrique, le produit n’est pas « original » soi-disant.
Dans ce sens, un sac créé de A à Z par un africain, mais qui n’a pas une touche de pagne, n’est pas un produit africain. Ils contribuent à maintenir le continent dans un certain nombre de stéréotypes qui empêche celui-ci de s’émanciper.
Les produits africains doivent rappeler la nature, les traditions et coutumes.
D’accord!
Mais quelle place donnons-nous à l’innovation?
Et la modernité dans tout ça ?
Nous nous sommes tous retrouvés dans l’un ou l’autre de ces 5 cas. Nous avons jugé ou aidé à juger.
C’est peut-être humain et c’est aussi et surtout une réalité que nous ne pouvions nier.
Si vous vous sentez coupable d’une certaine façon, vous pouvez toujours vous rattraper.
Soutenez ce qui se fait de beau autour de vous, faites confiance aux entrepreneurs africains et donnez-leur la force de progresser et de continuer dans cette lutte.
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