Vous connaissez et utilisez au quotidien les sacs en silicone, en cuir, en rotin et même en tissus africains. Ces accessoires de mode sont très prisés par les femmes en particulier. Ce que vous n’avez peut-être pas encore essayé , c’est d’ajouter à votre look, un sac à main fait en perle. YPADA voyage avec vous ce jour dans l’univers de la perlerie. YPADA reçoit, Joanne DJIBODÉ, créatrice de la maison des perles, Joanne’s Beads. Avec elle, vous découvrez aujourd’hui le podium sur lequel défile un nombre important d’articles handmades et faits exclusivement en perles.
Équipe Ypada : Qui se cache derrière Joanne Beads ?
JB: Je suis Joanne DJIBODE, jeune béninoise titulaire d’une licence en droit et propriétaire de la marque: Joanne’s Beads, qui signifie tout simplement, “Les perles de Joanne”.
Équipe Ypada : Comment en êtes-vous arrivé à la confection des sacs en perles ?
JB: La création de cette marque est née de ma soif d’indépendance financière. J’ai reçu beaucoup de retours positifs sur mes premières créations à usage personnel et j’ai tout de suite sû que cette activité était faite pour moi. Je trouve un plaisir fou à confectionner mes articles avec mon amour et beaucoup de couleurs. Et aussi, une autre part de moi désire ardemment révolutionner l’univers très fermé de la mode par la perlerie.
Mon but étant de changer le regard des gens vis-à-vis des accessoires en perle. En choisissant de travailler les perles, j’ai choisi principalement un accessoire qui fait partie du quotidien. Un sac pour sortir, pour faire une course et bien d’autres activités. Aujourd’hui avec ma petite communauté, j’arrive à intégrer les sacs modernes en perles à la garde-robe de ma clientèle. Ceci en fonction de leur goût et de leur budget. Nos articles sont convoités par les personnes de la tranche d’âge de 16 à 50 ans et plus.
Équipe Ypada: Quelles sont les différentes formes que prennent vos perles ?
JB: Nous confectionnons des colliers, des bracelets, des boucles d’oreille, des porte-mouchoirs, des porte-fruits, des sets de table, des porte-bic. Nous réalisons également des porte-clé, des bayas, des pots de fleurs, des chaussures et bien évidemment des sacs. Nous maximisons sur des articles à la fois tendance, moderne , pratique et chic.
Équipe Ypada: En combien de jours obtenez vous un sac en perles prêt à l’utilisation ?
JB: La confection d’un sac prend 2 à 7 jours. Tout dépend du modèle choisi. Quand il y a une commande express, la confection peut se faire en 24h.
Équipe Ypada: Quel regard portez-vous sur l’utilisation des perles aujourd’hui dans les accessoires de mode ?
JB: Qu’on le veuille ou non, les accessoires restent un must dans la mode. Les perles seront bientôt incontournables tout comme le sont de plus en plus les cauris, ou comme le sont l’or, l’argent et le diamant. Les accessoires en perles donnent un truc en plus à votre tenue. Un côté glamour, élégant avec un rappel de votre africanité.
Équipe Ypada: Pour être confectionneur de perles, il vous faut quelle formation et quel budget pour un début ?
JB: En toute honnêteté, la perlerie requiert un important investissement. Tout dépend de vos objectifs. Si vous vous lancez pour le plaisir, vous pouvez acquérir les bases en 1 ou 3 mois de formation. Par contre, si vous êtes réellement passionné et que vous voulez en faire un métier, je vous recommande une formation plus approfondie qui peut s’étendre sur 1 à 3 ans. Mais n’oubliez pas qu’on ne cesse jamais d’apprendre. Ne vous limitez pas à vos acquis, regardez ce qui se fait de mieux autour de vous pour vous en inspirer et faire mieux.
Joanne’s Beads n’est pas que la soif de mon indépendance et la vente d’accessoires, c’est aussi beaucoup d’autres projets et causes à défendre.
Je vous encourage à donner le meilleur de vous dans tout ce que vous faites. Si vous voulez faire de la perlerie, laissez parler votre créativité.
N’oubliez pas que votre imagination n’a de limite que si vous la lui donnez. Le champ est libre, vous allez adorer.
Merci à toute l’équipe de Ypada Services pour le si noble challenge qu’elle s’emploie à relever.
Et que vive le Made in Africa.
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